Les batailles de la visibilité sur Instagram

Sur le réseau social Instagram, certains utilisateurs sont prêts à tout afin d’augmenter leur nombre d’abonnés. Ils se surexposent, cannibalisent la popularité des autres, jusqu’à, parfois, avoir recours à la violence. Face aux messages de haine ou de harcèlement qu’ils peuvent recevoir, ces instagrameurs n’abandonnent pas leur objectif principal : gagner un maximum de visibilité.

The battle for visibility on Instagram

(english) Some Instagram users will do anything to increase their number of followers. They overexpose themselves, cannibalising others’ popularity to the point where at times, they even resort to violence. Even when faced with hate and harassment online, they never give up their main objective: maximum visibility.

Ils sont plus d’1 milliard à disposer d’un compte sur le réseau social Instagram, créé en 2010. Ces utilisateurs peuvent consulter des photos et des vidéos liées à leurs centres d’intérêt et s’y abonner. Les profils rassemblant un nombre élevé d’abonnés sont souvent centrés sur une thématique particulière et profitent de cette popularité pour gagner de l’argent par le biais de contenus publicitaires. Une pratique qui relève du marketing d’influence. Instagram est également utilisé par des artistes pour promouvoir leur activité et élargir leur communauté. La volonté de toucher un grand nombre d’internautes est alors suscitée par des finalités professionnelles. Mais cette quête de visibilité est aussi recherchée par nombre d’amateurs .

Dans notre enquête, nous étudierons les raisons qui motivent ces usagers à un tel désir d’exposition ainsi que les méthodes qu’ils utilisent pour le satisfaire. Nous nous sommes appuyés sur des entretiens avec deux « instagrameurs » au profil différent. Ines, une jeune femme d’origine marocaine installée en France depuis trois ans, est la sœur d’une jeune célébrité dans le monde arabe, plus particulièrement au Maroc. Son compte Instagram rassemble plus de 45 000 abonnés. Et Mr.Nouar un comédien français de 32 ans suivi par 165 000 personnes. Nous considérons Ines comme une amatrice et Mr. Nouar comme un professionnel.

S’abonner à des inconnus

La spécificité d’Instagram, et plus précisément la typologie des réseaux sociau, a été analysée par Dominique Cardon dans son ouvrage Culture numérique1. L’auteur montre que Facebook favorise les relations préexistantes, la liste d’amis étant limitée à 5000. Contrairement à Instagram, qui permet d’être suivi par des milliers – voire des millions – de personnes, qu’on n’appelle pas « des amis » mais plutôt des followers. Il est donc fréquent de s’abonner à des personnes qui nous sont inconnues dans la vraie vie. Instagram est plutôt considéré comme une plateforme de partage de contenu.

Sur les médias sociaux, se distinguer nécessite d’être très actif et présent régulièrement. Plus notre profil numérique est à jour, plus il attire des visiteurs. Le fait de maximiser sa visibilité relève d’une forme d’économie de l’attention. Non pas des plateformes, mais plutôt des utilisateurs. En effet, comme l’a affirmé Fabien Granjon, « Plus on dévoile, plus on a d’amis2 » (Granjon). Ces propos sont en concordance avec les affirmations de Mr.Nouar.

« On a envie de tout voir. Donc il faut quand même montrer des choses »

Mr.Nouar

Les instagrameurs amateurs laisse leur profil ouvert au public dans la plupart des cas. Ils réussissent à générer un trafic considérable sur leur compte en ayant recours à différentes techniques. Rappelons que, derrière ces comptes, il n’y a pas – ou peu – d’activité professionnelle. Pourtant, malgré le fait qu’ils peuvent être victimes cyberviolence, ces instagrameurs n’abandonnent pas la surexposition sur ce réseau social.

« Les batailles de la visibilité » – © Lavigne Clémence, ENS Louis-Lumière, 2020.

Profiter de la visibilité d’une célébrité

Dans la course à la célébrité sur Instagram, la répartition des chances est inéquitable. En effet, ceux qui possèdent un lien social fort avec une célébrité peuvent profiter de sa popularité pour augmenter leur visibilité. Il suffit de partager quelques photos avec elle pour voir le nombre des abonnés s’accroître. Jetons un simple coup d’œil sur les comptes Instagram des enfants des stars. Par exemple, sur celui de la fille des deux acteurs Courteney Cox et David Arquette, Coco Arquette3. Agée de 16 ans, elle est déjà suivie par 334 000 personnes bien qu’elle ne partage que son quotidien. La situation de notre interviewée Ines est tout à fait similaire.

« Je me dis toujours, ils me parlent parce que je suis la sœur de Hamza et tout, j’ai des abonnés et là les gens malheureusement ne voient que ça »

Ines

Le contenu partagé par Ines ne fait pas partie d’une thématique particulière. En effet, elle ne se définit pas comme une influenceuse. Et elle n’a même pas l’objectif de l’être (« je compte pas faire un projet ou quelque chose avec Instagram […] Honnêtement ça m’intéresse pas trop»). Cependant, son profil reste ouvert au public et régulièrement alimenté. Ines ne montre pas une volonté propre d’étendre son réseau. Néanmoins, dans la mesure où elle ne privatise pas son compte, elle continue à profiter de l’opportunité d’une grande visibilité.

La violence pour gagner en visibilité

Notre entretien avec Mr.Nouar nous a fait découvrir une technique assez récurrente utilisée par certains internautes afin de se rendre visibles. Ils s’imposent sur les publications d’autres comptes possédant déjà une grande audience et tentent de la captiver en ayant recours à la violence.

« Il y a des personnes qui laissent des commentaires aussi, on va dire un peu durs, mais pas forcément parce que ils m’aiment pas, c’est juste parce que en fait ça fait des likes. Quand tu mets une vanne marrante ou un truc dur ça fait des likes et ils veulent juste qu’on les regarde et qu’on like leur commentaire, que les gens réagissent en fait » Mr.Nouar

En marge de l’agresseur et la victime, un troisième acteur, passif a priori, participe au phénomène. Il s’agit de tous les utilisateurs qui visionnent et réagissent aux publications. Avec 165 000 abonnés, le contenu partagé par Mr.Nouar sur son profil, étant ouvert aux commentaires et donc à l’interaction, se révèle un espace propice pour celui qui cherche à se manifester et créer le buzz. D’où la tentation d’un comportement haineux et violent dans le but de la cannibalisation de la popularité d’autrui en suscitant des réactions et donc de l’intérêt. La présence des autres internautes constituent une forme de caisse de résonance dont l’agresseur a besoin afin d’être remarqué par le plus grand nombre.

« Les batailles de la visibilité » – © Lavigne Clémence, ENS Louis-Lumière, 2020.

Des instagrameurs sous surveillance

En se surexposant, les instagrameurs se soumettent à une surveillance très risquée, qui présente des dangers sérieux. Les réseaux sociaux numériques représentent des terrains propices au développement d’une surveillance panoptique. Il s’agit d’un type d’architecture carcérale, imaginée par le philosophe Bentham, dans le but de surveiller les prisonniers sans qu’ils puissent savoir s’ils sont observés. Ainsi naît une forme d’auto-contrôle. Sur internet, nous sommes surveillés par trois acteurs : les plateformes du web, l’Etat, et les autres membres de la société. C’est cette dernière surveillance, interpersonnelle, qui nous intéresse particulièrement dans le présent article. Elle est aussi nommée « latérale » ou « participative »4 (Loveluck).

Sur Instagram, les utilisateurs surveillent et se surveillent. Bien qu’il soit possible de savoir qui a vu nos stories, la plateforme nous cache d’autres informations. « Qui a visité mon profil ? » « Qui a envoyé ma photo ? ». Ce sont des questions que se posent souvent les instagrameurs. En termes de partage de profils ou de publications, des chiffres statistiques sont accessibles mais l’identité des différents acteurs reste inconnue. Ce qui participe au sentiment d’être sous contrôle.

« J’ai les statistiques. Je peux voir, par exemple, combien de personnes ont partagé ma story par exemple ou combien de gens ont partagé ma photo… et des fois je suis curieuse. Des fois, je me dis c’est sûr qu’ils parlent de moi. Parce que, par exemple, je poste une photo et je regarde les statistiques et je vois la photo elle a été envoyée 50 fois. Donc certainement je me pose des questions. Tu vois ! C’est un peu bizarre » Ines

« Suivre » un instagrameur implique parfois une dimension de surveillance. Une forme de crainte émane des propos d’Ines, l’attention excessive pouvant comporter un risque de cyberviolence.

Cyberharceleur ou cybervictime

« Toute personne ayant accès à la technologie peut être potentiellement une cyberharceleur ou une cybervictime5 » (Ozdena et Icellioglu). La cybervictimisation peut se produire suite à un acte de cyberviolence ou cyberharcèlement, des termes analysés Catherine Blaya : « […] le terme cyberviolence […] s’agit de violences ponctuelles et le terme cyberharcèlement lorsque ces violences sont répétées au moins une fois par semaine sur une durée d’un mois6 » (Blaya).

Cependant, ce risque est plus ou moins important selon le comportement numérique de l’internaute. Dans une courte synthèse, « Des facteurs de risque associés à la cybervictimisation et à l’implication en tant qu’auteur dans la cyberviolence7 », Catherine Blaya résume : « Le temps passé en ligne, une forte présence sur les réseaux sociaux associée à la publication d’informations personnelles ou de documents ou photos de l’ordre de l’intime font consensus8. » (Blaya).

En outre, lorsqu’un compte Instagram gagne en visibilité, sa communauté augmente en attirant des internautes inconnus, amplifiant ainsi les risques liés à la surexposition. Ce phénomène a été étudiée par Ybarra et ses collègues qui concluent : « Parler avec des personnes connues uniquement en ligne (« étrangers ») dans certaines conditions est lié à la victimisation interpersonnelle en ligne9 » (Ybarra, Mitchell, Finkelhor et Wolak). En acceptant ces derniers sur son profil, l’instagrameur leur permet de le surveiller. Et ce, sans chercher à les surveiller à son tour. Les comptes étudiés présentent en effet un grand décalage entre leur nombre d’abonnés et d’abonnements.

Le contenu partagé par l’usager représente un facteur de risque plus important. Toutes les informations ne sont pas perçues de la même manière par les abonnés et dans certains cas, elles provoquent des messages violents, haineux voire sexuels. Ines nous a déclaré avoir reçu plus des messages sexuels (« des gens qui envoient leurs parties intimes ») selon ce qu’elle partage, notamment l’été, parce qu’elle est « on va dire moins habillée que d’habitude ».

« Les batailles de la visibilité » – © Lavigne Clémence, ENS Louis-Lumière, 2020.

Contrôle social et vigilantisme

Dans une continuité entre le monde en ligne et hors ligne, le respect des normes sociales persiste sur le cyberespace. Par le biais d’une surveillance numérique, des usagers exercent un contrôle social (social-group control) sur les instagrameurs. Ils veillent à ce que les comportements des individus restent dans un cadre standardisé.

« Des fois, je reçois aussi « t’es musulmane et tu t’habilles comme ça, tu t’habilles vraiment moitié nue » et tout »

Ines

Venue d’un pays musulman, Ines est supposée suivre les codes sociaux et religieux imposés par une communauté musulmane fortement présente dans sa liste d’abonnés au vu de ses origines. Ce témoignage met l’accent sur le niveau d’attention porté par les internautes sur des choix personnels. Une attention qui se transforme parfois en cyberharcèlement ou cyberviolence, dans une forme exacerbée de vigilantisme. La personne victime de vigilantisme est perçue par ces « vigiles » comme une menace aux standards de la société qu’ils défendent.

Un besoin de reconnaissance

Le fait de se sentir surveiller et de vivre des expériences de cyberviolence n’empêche pas l’utilisation massive des médias sociaux et la surexposition. Plusieurs facteurs motivent ces internautes et les amènent à tolérer la dimension négative du cyberespace.

« Je reçois beaucoup de messages sympas. […] Ça me fait plaisir. Ça fait plaisir les compliments. Tout le monde aime les compliments »

Ines

Tout d’abord, le désir d’extimité, défini ainsi par Serge Tisseron : « le processus par lequel des fragments du soi intime sont proposés au regard d’autrui afin d’être validés10 » (Tisseron). Un désir fondamental chez l’être humain, qui pré-existe au monde du numérique. Internet et les réseaux sociaux représentant un outil très efficace pour permettre à tout-un-chacun d’assouvir ce désir inné d’attention. Le but est principalement d’obtenir la reconnaissance et le respect d’une communauté afin de consolider son estime de soi et satisfaire son ego. Sur Instagram, la validation du soi intime, pour reprendre des termes de la définition de Tisseron, prend la forme de commentaires, messages ou encore des likes.

L’autre… réduit à un clic

La notion de capital social a souvent été prise comme cadre théorique pour les recherches qui s’intéressent aux usages d’Internet. Cependant, notre enquête nous a amené à privilégier l’idée de « la promotion de l’estime de soi14» (Tisseron).

« Moi honnêtement je n’ai pas Instagram pour faire des connaissances. Ça m’intéresse pas trop de faire des connaissances. Après ça m’arrive. C’est au feeling. Mais je n’aime pas trop discuter avec les gens que j’ai jamais vu » Ines

Ce témoignage montre « une absence totale de considération pour l’autre comme individu et comme personne15 » (Schmelck). L’autre est vu comme une source de gratification. Un moyen d’atteindre la confirmation de soi.

Bricoler son image numérique

Ceux qui s’exposent exercent également une forme de pouvoir : ils contrôlent ce qu’ils montrent et, a contrario, ce qu’ils cachent sur leur profil. La frontière qu’ils tracent entre le privé et le public est loin d’être anodine. « Les études un peu fines montrent qu’en réalité, les internautes ne se livrent pas de façon irréfléchie sur le web, qu’ils n’y disent pas tout et n’importe quoi11 » (Cardon). Tout est calculé et vise un but précis. A travers le contenu qu’il diffuse sur ses réseaux, l’internaute fabrique sa propre identité numérique, qui peut parfois ne pas correspondre à la réalité. De plus, on se donne souvent une identité différente suivant la typologie de la plateforme. « Ils jouent avec les images qui les représentent, et ils proposent volontiers des images fantaisistes d’eux-mêmes sur Internet afin d’en tester la validité auprès des autres internautes12.» (Tisseron)

« Je peux partager des moments [de ma vie]. Je peux … partager des choses que je veux que les gens regardent, ça me dérange pas, je montre ce que je veux en fait »

Ines

Un Instagrameur ne montrera que les facettes de sa personnalité qu’il souhaite faire valider par ses abonnés. Ainsi, la construction de l’identité numérique se base sur la mise en avant des singularités individuelles, comme l’ont souligné Fabien Granjon et Julie Denouël : « Ils manifestent donc des aspects de leur identité qu’ils considèrent comme essentiels à leur épanouissement personnel13 » (Granjon et Denouël). L’instagrameur espère ensuite obtenir l’approbation de son contenu partagé, ce qui lui apporterait reconnaissance et épanouissement.

Minimiser le risque

Le risque de violence étant inhérent à l’exposition sur les réseaux sociaux, l’internaute met en place des stratégies de défense et modifie ses habitudes. Par exemple en adaptant à son avantage les paramètres de confidentialité présentés par la plateforme, afin de mieux gérer sa présence sur les réseaux sociaux.

« Je fais des story « amis proches », […] amis proches c’est que mes amis » Ines

La fonctionnalité « amis proches » d’Instagram permet de réserver certaines stories à quelques abonnés seulement. En l’activant, les usagers limitent la visibilité du cyberespace dans lequel ils s’exposent.

Ines a également opté pour une distanciation avec les inconnus, plus particulièrement les hommes, suite aux mauvaises expériences qu’elle a vécues.

« Mais honnêtement je vais pas te mentir, je réponds qu’aux filles. Je réponds pas aux mecs. Parce que tu sais. Je réponds, après oui salut ça va, t’es trop bonne. Du coup je réponds généralement aux filles et aux gens que je connais depuis des années »

Ines

En réaction à la cyberviolence, Ines « bloque ! Direct ! ». Ainsi, l’agresseur ne peut plus la contacter ni intervenir sur son compte. Parfois, elle décide de dénoncer certains comportements en les exposant par des captures d’écran en story, notamment en ce qui concerne les messages violents et/ou sexuels. Ainsi, elle reçoit le soutien de sa communauté.

En dépit de ces tentatives de protection et de limitation de la haine, l’instagrameur n’échappe pas à la cyberviolence. Tant qu’il reste exposé à la surveillance des internautes, le risque perdure. Parfois, l’indifférence et la tentative de résistance s’affaiblissent et ces instagrameurs remettent en question leur présence sur les réseaux sociaux. Ines affirme :

« Des fois, je me dis, je pense que je vais refaire un autre [compte]. En privé. Tranquille » Ines

Mais elle ne le fait pas.


[1] Cardon, Dominique, Culture numérique, Presses de Sciences Po, Hors collection, 2019
[2] Granjon, Fabien, « Amitié 2.0. Le lien social sur les sites de réseaux sociaux », Hermès, La Revue, n° 59, pp 99 -104, 2011/1
[3] https://www.instagram.com/p/Btt1hkJlGPE/
[4] Loveluck, Benjamin, « Le vigilantisme numérique, entre dénonciation et sanction », Politix, n°115, pp. 127 – 153, 2016
[5] Melis Seray Ozdena, Serra Icellioglu, “The perception of cyberbullying and cybervictimization by university students in terms of their personality factors”, Procedia, Social and Behavioral Sciences, N°116, 2014. Traduction personnelle: anyone with access to technology can be a cyberbully or can be a cybervictim
[6] Blaya, Catherine, « Le cyberharcèlement chez les jeunes », Enfance, Presses Universitaires de France, N° 3, pp. 421-439, 2018/3
[7] Idem
[8] Idem
[9] Ybarra, M., K.J. Mitchell, D. Finkelhor and J. Wolak (2007b) ‘Internet Prevention Messages: Targeting the Right Online Behaviors’, Archives of Pediatric Adolescence Medicine 161(4): 138–45. Traduction personnelle : Talking with people known only online (“strangers”) under some conditions is related to online interpersonal victimization
[10] Tisseron, Serge, « Intimité et extimité », Le Seuil, Communications, n° 88, pp. 83 – 91, 2011/1
[11] Cardon, Dominique, Culture numérique, Presses de Sciences Po, Hors collection, 2019
[12] Tisseron, Serge, « Les jeunes et la nouvelle culture internet », Empan, n° 76, pp. 37-42, 2009/4
[13] Granjon, Fabien et Julie Denouël, « Exposition de soi et reconnaissance de singularités subjectives sur les sites de réseaux sociaux », Sociologie, Presses Universitaires de France, Vol. 1 pp. 25-43, 2010/1
[14] Tisseron, Serge, « Intimité et extimité », Le Seuil, Communications, n° 88, pp. 83 – 91, 2011/1
[15] Schmelck, Clara, « Des ados en quête de visibilité », Médium, Association Médium, N° 54 pp. 113-124, 2018/1

 

L'auteur.e

Mhamed Belghith
est étudiant en master 2 industries culturelles et créatives, parcours plateformes numériques à l’université Paris 8. Après un master 2 en musicologie, il décide d’approfondir ses connaissances dans le domaine du numérique. Il s’intéresse principalement aux plateformes de streaming musical, mais n’hésite pas à travailler sur d’autres questions en lien avec les réseaux sociaux dans le but d’une meilleure compréhension du monde du digitale.

Le.la photographe

A l’aube de sa pratique photographique, Clémence Lavigne se passionne pour le tirage en laboratoire, et plus particulièrement aux techniques alternatives, dites « anciennes ». Elle est sensible aux questions de mémoire et de conservation des savoirs-faires. Puis progressivement, elle se laisse séduire par la photographie en studio, plus précisément à la nature morte et à la conception lumineuse. Aujourd’hui, elle se destine au travail de la lumière, en photographie comme en vidéo. Parallèlement, sa passion pour le dessin lui permet de réaliser des story-boards pour divers projets, du clip musical à la vidéo publicitaire.

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