Exploiter la mémoire, oublier l’exploitation

La croissance des industries liées au numérique est associée au paradigme du progrès. Dans un monde où l’impact environnemental et la consommation de ressources sont questionnés, des notions comme « dé-matérialisation », « dés-industrialisation » ou « dé-carbonation », liées au monde numérique,  paraissent attrayantes. Cependant, la figure passéiste mobilisée par cette collection de « dé- » est plutôt rhétorique et cache la dépendance du monde numérique à l’extractivisme fossile et minéral1

Afin de comprendre et de contester les discours contemporains associant certaines industries lourdes au passé et d’autres, plus éthérées, à l’avenir, nous nous sommes entretenus avec plusieurs acteurs de l’univers de ce récit. Cet article est un voyage à travers les effets de cet imaginaire sur des situations et des territoires concrets. 

Futurisme et éloignement

Cette enquête commence par un constat paradoxal pour les sociétés occidentales, celui de l’importance persistante du charbon. Elles martèlent constamment le discours d’une transition vers un avenir régulé par des technologies plus efficaces. Or, le charbon à l’échelle mondiale – selon l’International Energy Agency – reste la source primaire de la production d’environ un tiers de l’électricité mondiale (2021)2 et environ 26.5% de la consommation d’énergie primaire3 – . Cela nous a amenés à nous immerger dans l’histoire du charbon.
Ainsi, la coexistence du concept de décarbonation et de l’augmentation à échelle globale de l’extraction et de la consommation de charbon nous a incités à adopter pour cette enquête une approche géopolitique. Nous avons donc réfléchi à des questions telles que : « où le charbon est-il extrait », « où est-il brûlé », ou encore « quelles régions sont associées actuellement à l’imaginaire charbonnier ? »

Dans la présentation du progrès que constitue la transition énergétique, l’extractivisme et la consommation d’énergies fossiles, ainsi que les industries considérées comme lourdes, sont aujourd’hui associées à une histoire révolue de laquelle il faudrait s’éloigner. Dans la continuité de la transition énergétique, l’association entre un avenir moins polluant, soutenable et souhaitable et le développement de technologies informatiques fait partie des discours courants à inspiration futuriste. Néanmoins, l’épopée technocratique verte est facilement contredite par des chiffres accablants : avec une augmentation annuelle de consommation électrique de 6% et étant déjà responsable de 3-4%4 des émissions de gaz à effets de serre chaque année, le numérique semble avoir une position plus qu’ambivalente dans le rôle clé que lui a assigné le capitalisme dans la dé-carbonation en cours. Le « cloud » devient exponentiellement plus lourd, ce qui nous pousse à nous demander si l’informatique est vraiment synonyme d’avenir. De plus, si l’abandon du modèle carboné n’est pas illustré par la baisse de la consommation de charbon ni celle des émissions de gaz à effets de serre au niveau global, nous sommes en mesure de nous demander comment un tel écart se manifeste au niveau local. Ainsi, la conception historiciste d’une sortie progressive du charbon pourrait être contestée : la fin du charbon serait un éloignement géographique et non une rupture historique.

Abstraction et exploitation. La mine et le numérique au coeur de l’esprit du capitalisme

Bien que le charbon ait une place prépondérante dans cet article, il est cependant important de noter que les autres exploitations minières relèvent également d’un imaginaire archaïque, et ce, à cause de la diminution du nombre d’ouvriers travaillant dans ces industries. Malgré cette relative reconfiguration, l’importance pour l’économie de l’extraction de minerais ne s’est pas affaiblie. L’exploitation minière est indispensable pour les chaînes de production qui permettent aux industries futuristes de fonctionner.  De la même façon, le modèle d’accumulation de ressources issu de ‘économie de la mine est repris par plusieurs industries. Le fait qu’aujourd’hui, on parle de minage de données, de minage d’images ou même de minage de cryptomonnaies n’est pas une coïncidence: l’importance de cet univers pour l’économie et le numérique n’est pas réservée à l’extraction physique de minerais.

 L’idée d’un étalon monétaire abstrait, où les particularités matérielles du monde seraient mises en relation par des indicateurs immatériels, a impliqué la « dé-matérialisation » relative de plusieurs minerais (sel, argent, or…) ayant auparavant servi d’étalons monétaires. 1971 fut une année clé pour l’histoire de l’abstraction des échanges économiques. Cette année-là, le standard Bretton-Woods, qui faisait de l’échelon monétaire une norme internationale, basée sur le dollar et sa convertibilité en or fut abandonné pour un système de change flottant. Progressivement, les banques centrales établirent leurs réserves en termes de « monnaies scripturales » facilitant le remboursement des dettes acquises5 envers les autres pays. Ainsi, les technologies numériques sont devenues la base des opérations de notation et calcul qui établissent la valeur. 

À mi-chemin entre métaphores et modèles opérationnels, les images d’exploitations minières (accumulation, extractivisme) et le caractère éthéré des échanges (abstraction, dé-matérialisation) jouent un rôle important aussi bien pour l’univers symbolique du capitalisme que pour celui du numérique. Qu’une série d’activités humaines aient été regroupées sous le terme d’économie dé-matérialisée est une construction rhétorique si performante qu’elle en devient troublante. 

Dé-matérialisation, un illusionnisme anti-écologique

Marion Fontaine, chercheuse spécialisée dans l’histoire du travail, des industries et des mouvements ouvriers, répond à ma proposition d’entretien depuis le Japon et par visioconférence. Situation curieuse, car on passe les premières minutes de l’entretien en parlant de l’éclosion du télétravail ces dernières années et du coût écologique et social lié à cette pratique. Marion Fontaine nous parle tout de suite de la crise de popularité de la notion d’économie dé-matérialisée :

S’il y a quand même un événement majeur qui nous a rappelé le fait que toute l’économie était matérielle et reposait sur la production de biens, c’est le COVID. (…) Je pense que cette idée de la fin du travail industriel et de l’économie dé-matérialisée était sans doute très présente il y a dix ans mais j’ai l’impression que c’est nettement moins le cas aujourd’hui.

Effectivement, les confinements liés à la pandémie nous ont fait remarquer les conditions très concrètes et très matérielles sur lesquelles repose le monde numérique. Le contraste entre travailleurs « essentiels » et télétravailleurs, mais aussi la suspension des chaînes de production liées au monde numérique sont des marqueurs de cette dépendance. Cela a poussé certains pays à chercher les moyens de favoriser leur indépendance technologique, notamment leur capacité de produire localement les composants essentiels pour les environnements numériques (ordinateurs, serveurs, composants électroniques…). Comme le dit Marion Fontaine : 

Cette croyance en une économie totalement dé-matérialisée et sans impact sur les ressources et les territoires est révolue. D’abord parce qu’il y a une conscience écologique mondiale et ensuite parce que de toute façon, il est possible qu’on se dirige vers une re-localisation d’un certain nombre de productions.

Le constat de dépendance entre industries lourdes et numériques nous a permis d’inscrire le caractère paradoxal de la notion de « dé-matérialisation » dans une autre notion intimement liée au discours de la fin du travail et de la dé-carbonation : celle de « dés-industrialisation ». Apparemment, la disparition dans un territoire de certaines activités industrielles et l’apparence immatérielle de certains processus numériques seraient liées au même phénomène : la production d’un grand nombre des composants nécessaires pour les grandes industries (y compris numériques) a été externalisée.

Cette démarche, souvent appelée « dé-localisation », implique usuellement l’éloignement de ces industries des espaces d’extraction de minéraux essentiels à leur fonctionnement, mais aussi l’accroissement de la distance entre les lieux d’extraction, ceux de la consommation. Mme. Fontaine décrit ainsi la relation entre dés-industrialisation et dé-localisation, du point de vue de la recherche historique :

Effectivement l’une des causes majeures de la désindustrialisation, c’est la nouvelle division internationale du travail. C’est le fait qu’un certain nombre d’industries n’aient pas disparu, (le terme désindustrialisation est à la limite inexact) mais se sont déplacées.

Dés-industrialisation. Une perspective localisée

L’inexactitude de la notion de dés-industrialisation dépend donc de la perspective : l’analyse des caractéristiques locales va nous apporter des lectures très différentes d’une analyse à grande échelle. La question « qui prend la parole ? » est essentielle dans l’activité de recherche de Stefan Moitra au Musée Allemand de la Mine à Bochum. Lorsque l’on fait de l’histoire, la délimitation géographique et temporelle des concepts que l’on construit et que l’on emploie est indispensable. Chez Stefan Moitra, dans la région de la Ruhr, les postes de travail disparus à cause de l’arrêt d’une grande partie de l’activité industrielle ont été remplacés par la livraison de colis Amazon. Dans cette région, on perçoit le contraste entre la nostalgique Route der Industriekultur, qui illustre l’âge d’or de complexes industriels basés sur le minage de charbon, et le rôle du charbon pour l’infrastructure d’internet, habitacle énergivore des emplois uberisés. Au premier semestre 2022, la consommation de charbon noir et brun (lignite) composait 29,4% de la production d’électricité en Allemagne (pour 10,2% de charbon noir)6, ainsi que 19,4% de l’énergie totale consommée par le pays (9,2% pour le charbon noir). Si le charbon noir est encore brûlé en Allemagne, quelle est la logique qui fait qu’il ne soit plus miné dans cette région ? Qu’en pensent les habitants de la Ruhr ? Selon Stefan Moitra, « La globalisation n’est plus un sujet aussi préoccupant au niveau local qu’à la fin des années 1990 ou 2000. Je dirais qu’on s’est simplement habitué.e.s ».

En 2018, l’Allemagne annonçait la fermeture de la dernière exploitation de charbon noir7 remplacé par son achat en Colombie et en Australie. Néanmoins, comme le remarque Stephan Moitra, l’effet de ces changements sur la vie des habitants – aussi bien positifs comme la dépollution de l’air que négatifs comme la précarisation des emplois –  ne peut être apprécié que d’un point de vue très localisé:

C’est toujours important de prendre un point de vue local, adapté et en accord avec les expériences quotidiennes d’une communauté. Et ce n’est qu’avec la mise en relation de ces constellations de points de vue qu’on peut enfin comprendre des phénomènes à une échelle supérieure.

Malgré tout, en Allemagne l’urgence de dé-carboner est partiellement éclipsée par la narration de l’urgence de la guerre. En 2022, le pays a annoncé un prolongement des activités de minage de charbon brun et une reprise partielle du minage du charbon noir8. Néanmoins, ce qui reste une constante dans ce jeu des « dé-« , c’est la recherche de rentabilité néolibérale.

Dé-localisation, ou l’appauvrissement des communautés en savoir-faire

L’alternance de hauts et de bas dans l’exploitation de charbon en Allemagne n’est pas une situation inédite. Gérard Daguin, ancien salarié chez l’entreprise sidérurgique Creusot-Loire absorbée par ArcelorMittal et syndicaliste, témoigne de la désindustrialisation française :

Cette situation était un drame, un drame pour ceux qui travaillaient, mais aussi pour des régions qui ont été littéralement dépouillées de leurs industries. Par exemple, dans les années 1970, il y avait 150 000 personnes qui travaillaient dans les usines de sidérurgie. On peut dire que ces usines ont été vampirisées par des entités financières, qui ont favorisé l’absorption de ce métier, pluridisciplinaire, par de grands groupes tels que ArcelorMittal. À partir de là, il y a eu des fermetures très importantes. Aujourd’hui, il ne reste plus que 20 000 à 25 000 personnes dans la sidérurgie en France.

À cette disparition d’emplois, il faut ajouter des pertes indirectes. G. Daguin remarque que pour chaque emploi perdu dans la sidérurgie, entre 3 et 4 emplois induits dans le service public étaient par conséquent supprimés. D’où le grand nombre de régions qui « ne s’en remettent pas », qui ont l’air « sinistrées »9. Subitement, des complexes industriels diversifiés qui produisaient des bénéfices et des produits de haute qualité ont été largement détruits. On a commencé à entendre ce slogan : « On garde le cœur du métier, et par ce biais, on a perdu ce qu’on appelait la noblesse du métier ». Dans la désindustrialisation se raconte la précarisation des contrôles de qualité, des savoir-faire, et des droits sociaux qui deviennent des enjeux d’autrefois. 
Dans ce contexte, la production de marchandises s’accroit mais les savoir faire s’appauvrissent, il est indispensable de comprendre les singularités d’un territoire, mais également de dessiner la cartographie résultant de la reconfiguration constante de la planète dans la distribution de savoirs, richesses et déchets.

Selon M. Daguin, les perspectives d’entraide entre territoires dépouillés par la recherche du « tout-profit » restent à renforcer. Selon lui, cet horizon semble compliqué car « trop rares sont les revendications victorieuses face au dépouillement » et décourage alors l’élaboration de nouvelles structures d’entraide.
Néanmoins, la généralisation de réflexions d’inspiration écologique a rendu évident que construction environnementale, construction sociale et mémoire collective sont presque indissociables. L’articulation de ces enjeux à une politique sociale reposant sur des services publics forts ne paraît pas être à l’ordre du jour. 
Marion Fontaine répondait à la même question : « en tant qu’historienne, je suis payée pour savoir qu’il n’est pas possible d’établir des oracles, mais que les basculements de l’histoire, complexes, restent toujours envisageables ». 

Dé-carbonation. Une vraie transition énergétique ? Sources, formes et industries de l’énergie

« Un crassier ? Arrête le Stéphanois… on est dans le nord ! C’est te-rri-e ! Te-rri-e ! ». Malgré ce lapsus dans l’entretien que nous avons conduit avec Virginie Malolepszy, directrice du Centre d’archives et de ressources documentaires du Centre Historique Minier de Lewarde (Nord-Pas-de-Calais), elle a pu nous rappeler l’importance de l’extraction charbonnière pour la région :

L’histoire de l’extraction du charbon dans le Nord s’étend sur 270 ans et cumule près de 2/3 de la production totale de charbon à niveau national. Une histoire inséparable du développement industriel et du rayonnement international actuel du pays.

Une histoire qui a vu sa fin, tout comme en Allemagne, principalement pour des raisons politiques liées à l’importation, à bas coût, de charbon provenant d’autres régions du monde. Puis, l’histoire de la mine, haut lieu du syndicalisme et de la lutte pour de nombreux acquis sociaux en France, a été effacée au profit de l’énergie nucléaire. Néanmoins, tout comme en Allemagne, l’histoire de la mine semble se poursuivre, avec l’ouverture prochaine d’une mine à lithium près de Vichy. Virginie Malolepszy se montre prudente en commentant l’impact de cet événement.

 

Contrepoids 

En accord avec le mythe civilisateur du progrès qui guide l’artefactualisation de la planète10, une transition des technologies carbonées vers la promesse d’un avenir caractérisé par des technologies de stockage d’énergie et d’information, pour lequel deux autres minerais, le lithium et le silicium, seraient indispensables. 

Notre enquête se termine avec Beimar Cruz, ancien syndicaliste de La FRUTCAS en Uyuni, Bolivie. Il nous partage des informations sur l’extraction de lithium bolivien, laquelle n’a, pour l’instant, pas commencé.

Beimar Cruz oppose le cas de l’extraction de lithium en Bolivie avec celui du Chili et de l’Argentine, où le lithium a commencé à être exploité par le biais d’initiatives privées financées par l’étranger, sur le modèle du libre marché. Dans une démarche proche de celle de Mme Malolepszy, Beimar Cruz oppose d’un côté, la souveraineté énergétique de la Bolivie et l’usage des profits dérivés pour l’amélioration des infrastructures publiques et de l’autre, l’atténuation de la destruction environnementale et la construction d’un consensus. 
Après la nationalisation du lithium en Bolivie, les extractions n’ont pas été réalisées. Du point de vue du tout-profit, cette situation serait peut-être perçue comme la perte d’une source de revenus et de spéculation. Il semblerait cependant que cet événement soit à la fois un bon exemple de patience et de prudence qui définissent l’état d’esprit de plusieurs collectifs de défense des territoires, mais aussi des positions favorables au ralentissement des processus de décision. Ces actions seraient alors une démarche plus désirable que la course à l’approvisionnement des minéraux « de l’avenir ». 

Notre enquête se termine sur le non-fondé de la notion de dé-matérialisation. La matérialité des infrastructures informatiques n’est pas un enjeu qui appartient au passé. L’apparence aérienne des opérations informatiques s’insère pleinement dans les démarches économiques qui, à la recherche de profit, fragmentent les complexes industriels et en anéantissent les singularités par le biais de l’abstraction. La concentration des parties les plus éthérées de ces processus de production dans des clusters spécialisés en haute technologie, en informatique ou en finance, ne doit pas masquer l’impact matériel et environnemental de ces industries. 
Malgré la difficulté à percevoir la structure matérielle des technologies orientées vers l’abstraction, il est toujours possible d’observer ses effets et de conserver la mémoire des démarches industrielles. La possibilité de construire et de se souvenir ne découle pas du stockage de données abstraites, mais plutôt de la mise en relation stratégique, logique et ordonnée des traces matérielles des conditions de vie et des environnements.

Essence minière

      Démarche Photographique

Quel que soit le minerai, la zone géographique ou la période historique, les exploitations minières se déploient en arborant des caractéristiques similaires. J’ai décidé de travailler avec des images d’archive d’extraction de houille française en leur ajoutant, grâce à un algorithme, des prothèses visuelles. Ces modifications, chargées d’universalisme et portant en elles les attributs miniers les plus essentiel créent une photographie qui les contient toutes. Cependant, elles abstractisent notre image d’archive réelle et concrète en lui apposant, de manière quasi incontrôlée et non reproductible, un implant ambivalent, essentiellement universel, mais visuellement singulier.

Ce travail questionne la dépendance des outils numériques au minage tant physique que virtuel ainsi que la création d’artefacts abstraits introduits par le numérique au regard du réel.

Je remercie le Centre Historique Minier de Lewarde pour la consultation et l’utilisation de sa photothèque dont quelques images ont servi de matériel de base dans le processus de création. 

Démarche Photographique complète ici.

Bibliographie

1 – Numérique et écologie, Françoise Berthoud, Dans Annales des Mines – Responsabilité et environnement 2017/3 (N° 87), pages 72 à 75. Consulté en Déc. 2022.

2 – Rapports annuels de l’Agence Internationale de l’Énergie. Consulté en Déc. 2022.

3 – Key World Energy Statistics 2021 : les chiffres clés de l’AIE. Connaissance des énergies, Sept. 2022, consulté en Déc. 2022.

4 – Impact environnemental du numérique : Tendances à 5 ans et gouvernance de la 5G, The Shift Project, consulté en Déc. 2022

5 – À propos du concept de monnaie, Bernard Courbis, Éric Froment and Jean-Michel Servet, Cahiers d’économie politique / Papers in Political Economy No. 18, Monnaie métallique et monnaie bancaire (1990), pp. 5-29 (25 pages), consulté en Déc. 2022

6 – Germany’s energy consumption and power mix in charts. Clean Energy Wire, Août 2022. consulté en Déc. 2022.

7 – The end of an era: hard coal in Germany, DW, Avril 2018, consulté en Déc. 2022

8 –  Germany’s energy U-turn: coal instead of gas, DW, Avril 2022, consulté en Déc. 2022

9 – Comme nous le raconte M. Daguin et comme le montre l’article ci-dessous, la recherche de la maximisation du profit tend à impliquer des entités financières à chaque fois plus grandes dans une industrie déterminée. En parallèle, les grandes entités financières cherchent à investir dans des entreprises qui apportent des taux de retours élevés. 

M. Barthélemy M. Varoudakis. “Intermédiation Financière et Croissance Endogène.” Revue Économique, vol. 45, no. 3, 1994, pp. 737–50. JSTOR, consulté en Déc. 2022

10 – La domination de l’artefact sur la vie”, Miguel Benasayag, avec la collaboration d’Angélique del Rey

Dans Clinique du mal-être (2015), pages 41 à 50, consulté en Déc. 2022



L'auteur.e

Emilio Sánchez Galán
Emilio Sánchez Galán est un écrivain et chercheur multimédia. Son travail, qui comprend la composition de textes, de films et de cartes, conçoit l'autofiction comme une pratique philosophique et politique.

Le.la photographe

Clément Montmea est un photographe originaire de Haute-Loire (43) près de Saint-Etienne. Son travail est principalement documentaire et gravite autour des espaces ruraux et désindustrialisés. Il en explore les marqueurs paysagers et architecturaux et accorde une place particulière à l’humain. Il s’immisce dans les milieux qu’il photographie pour en retranscrire un portrait touchant et sensible.

Articles similaires

backup

Retour en haut