Collages anti-féminicides : création et transcendance du mnémophore

25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes : le collectif de collages anti-féminicides de Boulogne-Billancourt (92100) s’organise depuis près d’un mois en vue de cette date symbolique du mouvement féministe.

Dans le cadre de l’organisation de cette session de collages, nous avons réalisé une enquête en deux étapes. Un entretien avec trois colleuses de Boulogne et un terrain photographique ont permis de suivre pas à pas la construction du collage comme mnémophore. Un dispositif complexe et transmédia, qui s’inscrit dans l’espace public physique et l’espace public numérique d’Instagram sur leur compte @collages_feministes_boulogne92.

Le dispositif de collage comme mnémophore

Le 23 novembre 2022, 23h30, les colleur.euses du collectif se rejoignent près du métro Billancourt (Boulogne 92100) pour une session destinée à couvrir la journée du 25 novembre. Elle permettra l’installation de 6 collages. Cette journée symbolique pour tous les mouvements féministes voit éclore des actions militantes de nuit comme de jour. Cette session a été minutieusement préparée depuis presqu’un mois, relevant d’une solidarité et d’un commun mutuel qu’est l’idéologie féministe inclusive établie dans le collectif de Boulogne. Après quelques heures de collages nocturnes dans le sud de la ville, la session est terminée. Le collage est un dispositif éphémère, l’action est donc préparée avec soin et ne s’arrête pas à la rue. Il s’est depuis toujours ancré dans l’espace public au sens habermassien1, prend aujourd’hui pied dans un nouvel espace numérique, celui du réseau social Instagram, constituant en ce sens une archive. Il est question dans cette enquête de considérer l’espace public physique comme un lieu de lutte en contrepoids de l’autorité et de la politique en place, occupé par des personnes privées rassemblées autour de questions d’intérêt commun. L’espace public médiatisé qu’est Instagram s’inscrit dans un système économique et politique marchand du néolibéralisme dont les militants s’emparent, souvent dans une démarche expressiviste2 et contestataire. En tant que lieux d’expression, les espaces public et numérique s’inscrivent cependant dans des dynamiques temporelles tout à fait différentes, qui peuvent être conçues comme complémentaires, Instagram pouvant constituer l’archive de l’espace public, non sans transformer le dispositif initial qui évolue et se transforme, aboutissant à des pratiques hybridées. Cette enquête photographique pose la question fondamentale de la mémoire d’un dispositif de lutte, mis à rude épreuve dans l’espace public physique, jusqu’à sa transmédiation3 sur le réseau social Instagram. Le collectif de collages anti-féminicides de Boulogne, est au cœur de cette enquête, sous-tendant des dynamiques de luttes qui ont évolué, tant dans l’organisation que dans le dispositif même, mettant la mémoire et la longévité du message en jeu. Ce terrain à Boulogne-Billancourt sud fait suite à l’entretien semi-directif du 10 novembre 2022 avec Sj, Rofia et Sandy, colleuses à Boulogne. Elles ont la trentaine et travaillent dans le numérique et dans la communication. Ce sont les seuls éléments que les colleuses ont accepté de renseigner afin de conserver leur anonymat. Aucune des colleuses interrogée n’a participé à la session de collages documentée mais chacune a participé à créer les collages dédiés et à organiser la session.

La double mise en scène du mnémophore

Une approche sémiologique du mnémophore dans l’espace public physique

Le dispositif fait appel à plusieurs dimensions mémorielles qu’illustre l’article4 de Bruno Bachimont dans la construction de ces objets porteurs et véhicules de mémoires qu’il nomme “mnémophores” : “il concerne tout objet permettant à un collectif d’accéder à une mémoire, à la mémoire de son identité collective. » La notion d’empathie historique, que l’on peut retrouver dans les violences systémiques faites aux minorités de genre, permet de situer le spectateur dans la réalité temporelle du mnémophore.

ON NE NAIT PAS FEMME MAIS ON EN MEURT 

Le choix du présent comme présent de vérité générale permet de situer cette phrase dans n’importe quel contexte. De nombreux faits historiques font également ce constat de meurtres de femmes, récents ou non d’ailleurs. La politique de l’enfant unique en Chine, discrimante et mortelle pour le sexe féminin, qui a pris fin en 2016, les chasses aux sorcières aux dimensions internationales par exemple.

“ Si l’empathie est le fait de prendre le point de l’autre, de l’alter ego, de celui que je comprends en considérant ce qu’il vit comme si c’était moi, l’empathie historique insiste sur l’altérité de l’alter ego, la distance qui me sépare de cet ego qui reste étrange à défaut d’être un étranger, de cette réalité humaine que je dois accueillir sans vouloir réduire sa différence “ (Bachimont)

VOTRE DENI NOTRE SANG VOTRE INACTION NOS MORT.E.S

La forme poétique et non verbale du slogan met en opposition les adjectifs possessifs “votre” et “notre”, respectivement l’État et les femmes. Cette énonciation permet d’identifier le spectateur aux femmes et de s’opposer aux pratiques de l’État, bien qu’elles ne soient pas explicitées dans ce slogan, il fait appel aux sentiments et sollicite l’imagination. 

Le message de ce collage fait écho aux femmages, hommages aux femmes victimes de féminicides, réalisés par les collectifs de collages et qui reprennent souvent une méthode journalistique et informationnelle (en général nom, prénom, profession, date, lieu, cause en référence au 5W who when what where why de l’article journalistique). Ici, c’est la reprise de l’expression entre guillemets “drames familiaux” qui fait appel aux médias. Ces litotes sont fréquemment dénoncées par les différentes associations et organisations féministes car elles minimisent l’aspect systémique et patriarcal de ces meurtres. La désolante familiarité du terme sollicite, via le collage, l’empathie historique, liée à la mémoire d’un fait divers et la remémoration5

Ce que Bruno Bachimont qualifie de vagabondage mémoriel à partir d’un objet statique et dont la remémoration est déportée sur le sujet. Cela n’assure d’ailleurs pas la véracité du souvenir, comme Bruno Bachimont l’explique avec l’exemple de la Grande Guerre qui replace le sujet dans une réalité historique que lui-même n’a pas vécue,  créant de ce fait un anachronisme psychologique.

Une approche scénographique

L’AMOUR NE TUE PAS

Le lieu, c’est-à-dire la rue et le mur, comme support est une composante primordiale de la scénarisation du mnémophore dans l’espace public. De son aspect brut, voire nu, le collage noir sur blanc prend son sens dans l’espace dans lequel il est collé. C’est d’ailleurs la sobriété esthétique du dispositif qui permet une multitude de remémorations et d’interprétations. Sandy, SJ et Rofia avec qui nous nous sommes entretenu.e.s expliquent d’ailleurs que la volonté de faire “bien, beau et lisible” repose sur le type de mur: “Si c’est du crépi, c’est un enfer.” Le mur choisi l’est en fonction de son utilité, de sa qualification. “L’amour ne tue pas” a été collé sur une école publique de Boulogne. Le slogan a été conçu après réflexion sur sa destination à un public jeune, voire très jeune. Selon Rofia, il est nécessaire de policer les slogans, surtout ceux qui sont violents, car le but n’est pas qu’ils soient vus comme provocateurs, ou qu’ils choquent les enfants. Elle ajoute que c’est à la sensibilité de chacun.e de choisir de coller près d’un lieu qui accueille des enfants. Il lui est arrivé de refuser de coller certains slogans sur certains murs, “Papa a tué maman” sur une école primaire par exemple. Elle dit commencer “au lycée parce que c’est potentiellement l’âge du début d’une vie sexuelle, et où ont lieu les premières violences.”. Sandy complète : “On ne colle pas non plus sur les lieux de culte et les institutions non plus. Ni sur les commerces, ni dans le métro parce que le ratio amende et risque est trop élevé.”

La création du mnémophore  

Un dispositif rituel

La notion de mnémophore théorisée par Bruno Bachimont permet de qualifier le dispositif dans son intentionnalité de construction du souvenir de la lutte féministe en collages. Le mnémophore est un objet de nature variée, qui sert de point d’ancrage mais aussi de reconnaissance au sein des collectifs militants. Ici, c’est le collage qui fait office de mnémophore dans le sens où tous les collectifs de collages, français mais aussi à l’international, se rejoignent dans la création, l’élaboration mais aussi la mise en scène de ces collages. De nombreux pays européens(a) mais pas uniquement(b), comptent des collectifs de collages reprenant l’action au départ indépendante de Marguerite Stern[Cf.].

Les différentes formes des collages obligent à une mise en place adaptée à chaque format et slogan. Les slogans sont inscrits sur des feuilles blanches A4 qui peuvent être positionnées à l’horizontale ou à la verticale selon la longueur du message et du.de la créateur.ice du collage. Celui-ci est créé de manière individuelle par un.e colleur.euse du collectif d’après la liste établie pour ladite session. Rofia du collectif de Boulogne pointe d’ailleurs l’individualité du processus de création comme une difficulté inhérente au collectif de Boulogne : “Il faut en général une semaine pour mobiliser les troupes, il faut qu’on ait le temps de peindre. On peint chez soi, seul.e, et on se répartit le matériel à apporter parce qu’on n’a pas de local. On se répartit le matériel en fonction de ce qu’on a chez soi ou ce qu’il faut acheter.” SJ ajoute que les moyens de chaque colleur.euse sont pris en compte, ce qui permet un roulement des dépenses et un équilibre de la participation entre les membres. Certain.es étant en capacité de payer le matériel, d’autres de créer les slogans ou de participer à une session de collages. Ce sont les efforts mutualisés tout au long du processus d’organisation et de création qui transforment le collage en objet mémoriel dans lequel le collectif peut se retrouver. C’est un double appel à la mémoire que produit la création du collage, un mnémophore pour le collectif, et une injonction à se souvenir pour les personnes spectatrices du collage.

Ce mnémophore sert de point d’ancrage identitaire et suit un processus de fabrication qui semble commun à tous les collectifs constitués de la sorte. Un processus presque protocolaire, dont une dimension rituelle se dégage dès l’organisation d’un collage qui précède toute forme de création de dispositif et en influence le contenu. Ce que raconte SJ, militante, colleuse à Paris puis instigatrice du mouvement boulonnais en 2020, c’est l’actualité politique et sociale qui donne lieu à une session. Un fait divers marquant, un féminicide médiatisé ou non, un écho personnel à une affaire en cours, c’est ainsi que les membres du collectif choisissent les thèmes de leurs sessions. Une liste de slogans est mise à disposition par le collectif de Paris qui compte le plus de membres. C’est à travers le réseau social de discussion et de partage Discord que l’appel à une session de collage est lancé et trouve un écho potentiel auprès des colleur.euses présent.es sur le channel. La volonté de médiatiser de nouveau un événement, entré en résonance avec l’affect et les convictions des colleur.euses dépasse la dimension institutionnelle du fait médiatisé par les médias d’information et permet la production d’un mnémophore ancré dans la lutte sociale féministe. Commence alors le rituel organisé de la création et l’événementialisation du collage qui transforme celui-ci en objet mémoriel. Après la concertation sur la date, le slogan et la création des collages, vient alors la mise en place du dispositif et sa médiation.

 

La transmédiation du mnémophore

L’article de Paola Sedda6 à propos de la mobilisation numérique nous éclaire sur les nouvelles pratiques militantes sur internet depuis trois approches : la défection, l’expressivisme et l’expérimentation. La défection est l’idée selon laquelle un désengagement militant s’est produit au profit d’un engagement plus individuel. À cela ne s’associe aucun aspect négatif, au contraire, la défection a permis un engagement nouveau à travers la technique et la technologie, et bien que la pratique soit plus individuelle, une multitude de projets éclectiques dans le numérique a émergé. Le collectif de Boulogne, issu de celui de Paris, issu lui-même d’une entreprise individuelle, est né d’une défection militante de groupe, et s’est formé grâce aux réseaux sociaux de communication et de partage. La première apparition des collages anti-féminicides date de 2019 et sont à l’initiative de Marguerite Stern, militante féministe et ancienne Femen, aujourd’hui controversée dans ses prises de position concernant les personnes transgenres. Exposés à Paris et à Marseille, ses collages ont rapidement été relayés sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et repris par différents groupes d’action féministe. L’utilisation expressiviste du réseau social Instagram comme relai et archive s’illustre, ici, sous plusieurs aspects dont la création et le partage. L’expérimentation de ces groupes militants présents sur les réseaux sous-tend l’idée d’une revivification de la démocratie qui, favorisée par une approche expressiviste, fait entrevoir des mouvements politiques Do It Yourself. Pour transformer le mnémophore, le collectif de Boulogne joint ses efforts et ses individualités7 dans la transmédiation du collage sur l’archive Instagram. 

Une documentation du collectif pour le collectif

La création et mise en scène ritualisée du mnémophore dans l’espace physique est évidemment essentielle à la transformation de celui-ci. C’est la présence du collage dans l’espace public physique qui précède toujours sa présence sur les réseaux sociaux, c’est pour cela qu’il est important de considérer l’usage d’Instagram comme celui d’une archive. Ce sont les colleur.euses qui sont à l’origine du collage, et de la photographie qui sera archivée. Après chaque collage, les colleur.euses prennent une photo qui sera ensuite partagée au reste du groupe Discord pour définir les futurs posts Instagram. L’action subversive du collage est retranscrite à travers le rendu photographique : il fait nuit, les rues sont souvent vides, les murs sont choisis parfois en fonction des caméras/passants et peuvent être isolés. Le temps moyen d’un collage est d’environ 2 minutes, la photographie étant la dernière étape du rituel, c’est celle qui vient compléter l’action qui va être poursuivie ensuite sur Instagram. Elle permet de transcender le mnémophore d’un dispositif physique, tangible et concret, à une photographie numérique hébergée sur Instagram. Cette photographie sera la seule preuve que le collage a existé, puisque sa durée de vie dans l’espace publique physique est extrêmement courte. Les collages de la session du 23 ont été décollés dans la nuit et au petit matin, le 24 novembre, il n’en restait plus qu’un.

Elaboration des légendes et concertation

À l’instar du choix des slogans et des sessions, les posts Instagram se regroupent en thématiques. Les photos qui ne sont pas postées constituent une archive interne au collectif, elles seront utilisées pour alimenter le compte s’il n’y a pas de session prévue, de rebondir sur certaines actualités, et parfois elles sont inutilisables car le slogan est tombé en désuétude. 

Parallèlement au choix des photos, il est nécessaire, à la manière d’une archive traditionnelle ou d’une exposition, de replacer l’objet archivé dans son contexte. L’architecture d’Instagram permet de connaître la date de publication qui correspond au début de la seconde vie du mnémophore. La légende, qui fait partie d’une option de l’architexte d’Instagram, fait alors office de cartel et permet de se remémorer l’existence passée du collage, en plus de transmettre le message et les mécanismes mémoriels qu’il engendre. La légende qui illustre la session du 23 novembre été écrite par un.e membre du collectif qui l’a partagée au groupe 

pour que le message convienne à tous les militant.es. Le collage physique, qui a déjà fait l’objet d’un rituel de concertation autour du consentement de chacun.e, est une nouvelle fois soumis à la démocratie et à l’expressivisme collectif pour son processus de transmédiation. Bien que la légende sur Instagram soit modifiable, toutes les dispositions sont prises pour qu’elle demeure intemporelle et compréhensible même après que l’actualité/l’événement est passé.e. 

Conclusion

Pour reprendre Paola Sedda, le militantisme politique DIY s’empare de la technologie et, à partir d’une approche expressiviste, construit un dispositif complexe de transmédiation. Dans le cas des collectifs de collages, Instagram propose une image lisse et cohérente d’un groupe qui s’organise autour d’une pratique militante démocratique localisée et stricte. Le collage comme objet n’avait pas au départ pour but d’être médiatisé par le numérique  mais grâce à la technicisation de nos vies quotidiennes, la volonté d’un militantisme varié et transmédia, le cybermilitantisme se joint à des pratiques ancestrales de luttes sociales dans les rues. Le dispositif requalifié en mnémophore s’ancre dans une logique militante utilisant le concret, qui s’inscrit par la suite dans un espace numérique public se constituant comme archive d’actions sur Instagram. 

Annexes

(a) Haut: « Ne dites pas aux femmes comment elles doivent s’habiller, éduquez les hommes à ne pas violer » 20 septembre 2020, Milan, Italie (@ihaveavoice_official). Bas: « Céder n’est pas consentir » 25 juin 2022, Lisbonne, Portugal. (Photo personnelle)

(b) Haut: « Dites son nom: Mahsa Amini » 26 octobre 2022, Montréal, Canada (@collages_feminicides_montreal_). Bas: « Pas tous les hommes mais toutes les femmes » 20 décembre 2021, Itacaré, Brésil (@colagens_feminicidios_brasil)

Bibliographie

1Habermas Jurgen., L’Espace public, Paris, Payot, 1978.

2Dulaurans, Marlène. “Patrice Flichy. Le sacre de l’amateur. Sociologie des passions ordinaires à l’ère numérique, Seuil, 2010,” Communication et organisation. Revue scientifique francophone en Communication organisationnelle, no. 39 (June 1, 2011): 257–59.

3Vovou, Ioanna. “Henry Jenkins, La Culture de la convergence. Des médias au transmédia.” Questions de communication, no. 28 (December 31, 2015): 363–64.

4Bachimont, Bruno. “Archive et mémoire : le numérique et les mnémophores.” Signata. Annales des sémiotiques / Annals of Semiotics, no. 12 (May 31, 2021). https://doi.org/10.4000/signata.2980.

5Ibid.

6Sedda, Paola. “La mobilisation numérique : entre émancipation et rationalisation.” Approches Théoriques en Information-Communication (ATIC) 3, no. 2 (2021): 53–74.

7Giraud, Frédérique. “Olivier Blondeau, Laurence Allard, Devenir Média. L’activisme sur Internet, entre défection et expérimentation.” Lectures, January 21, 2008.

8Hooks, Bell, Ain’t I a woman : Black women and feminism. New York :Routledge, Taylor & Francis Group, 1981-2015.

9Naudier, Delphine, and Éric Soriano. “Colette Guillaumin. La race, le sexe et les vertus de l’analogie.” Cahiers du Genre 48, no. 1 (2010): 193–214.

L'auteur.e

Axelle Tricomi
Issue d'une formation journalistique et des métiers de l'écrit, je suis une féministe engagée dans les luttes féministes en ligne et dans l'espace public physique. Passionnée par les transformations sociales et l'histoire des minorités sociales, je rédige actuellement mon mémoire sur les collectifs de collages féministes dans une démarche socio-sémiologique et sous le prisme des sciences sociales et de genre.

Le.la photographe

Né à Paris dans une famille d’artistes, j’ai toujours été bercé par les expositions et une culture de l’histoire de l’art. De formation scientifique, j’ai abordé la photographie par l’argentique dans une association de quartier. Titulaire d’un BTS photographie du lycée Auguste Renoir (Paris XVIIIè), j’ai intégré l’ENS Louis-Lumière pour bénéficier d’une formation technique et artistique approfondie dans plusieurs secteurs de la photographie. Mon travail photographique s’axe autour du vivant. Représenter le mouvement, capter le vif de l’action. Habitué des photographies de manifestations et de luttes en général, travailler sur la documentation autour de l’escalade, randonnée et alpinisme reste mon domaine de référence.

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